SAVE THE DATE : Assemblée générale de l'associaton ferrandaise le samedi 26 octobre à Saint-Gervais d'Auvergne 9h30

Une race rustique et mixte

Mixité et rusticité, un double-avantage

La Ferrandaise présente deux atouts majeurs pour l’élevage : sa rusticité et sa mixité. Ces deux points forts font des Ferrandaises des vaches d’une grande adaptabilité.

Ces caractéristiques (rusticité, mixité…) qui ont pu la désavantager autrefois lui confère aujourd’hui de sérieux atouts pour répondre notamment au besoin de résilience des exploitations face au changement climatique ainsi qu’aux attentes des consommateurs soucieux d’acheter des produits locaux de qualité.


Sa mixité, ses productions

La race Ferrandaise est une race mixte : elle est à la fois capable de produire du lait en quantité, et de la viande. La race a su conserver cette polyvalence car elle n’a pas été soumise à quelconque sélection.

Avec sa cousine la Salers, elle est à l’origine des fromages d’Auvergne comme le Saint-Nectaire, la Fourme de Rochefort, ou encore la Fourme d’Ambert. En effet, Victor PITIOT (1928, Etude sur la race bovine Ferrandaise) évoque que « les animaux qui séjournent pendant la belle saison sur les hauts pâturages des Monts du Forez […] sont spécialement aptes à la production du lait qui sert à la fabrication du fromage dit Fourme d’Ambert ».

La Ferrandaise présente aujourd’hui une moyenne de production comprise entre 3 500 et 4 000 L de lait (données issues du Contrôle Laitier, sur des animaux nourris principalement à l’herbe et au foin). A l’époque, on pensait dans les campagnes que l’abondance du lait était liée à robe de l’animal (Victor PITIOT, 1928).

Côté viande, la Ferrandaise est porteuse du gène culard, ce qui permet d’obtenir des veaux bien conformés en race pure. Ce gène n’a jamais été sélectionné. Il peut donc s’exprimer mais à des degrés différents selon les animaux. La viande est réputée pour être goûteuse et persillée.

La Ferrandaise

Sa rusticité

L’emploi du terme rusticité pour la Ferrandaise évoque son origine : elle est avant tout une “montagnarde”. Elle a ainsi dû s’adapter aux conditions de son territoire (climat, topographie…) et développer une grande robustesse à plusieurs niveaux :

Une grande longévité

La Ferrandaise peut vivre jusqu’à 20 ans et plus. Pour sa sauvegarde, cette longévité a permis le relancement de la race grâce à de très vieilles vaches.

Une bonne gestion des variations qualitatives et/ou quantitatives de son alimentation

Elle utilise ses réserves en cas de sous-alimentation (lors de sécheresse par exemple) et à une grande facilité pour les reconstituer par la suite.

Une fertilité à souligner

La Ferrandaise est une vache très fertile et qui vêle facilement. Ceci explique aussi très certainement sa longévité dans les fermes. On ne se sépare pas si facilement d’une bonne vache…

Peu de soins vétérinaires

On peut également mettre en relation sa rusticité avec le fait que la Ferrandaise ne demande que peu de soins vétérinaires.