La race de vaches ferrandaise a bien failli disparaître. Pourtant, elle est encore là. L’effort fourni par des éleveurs pour la sauvegarder a fini par payer. À Nebouzat, dans le Puy-de-Dôme, la famille Gauthier en possède depuis cinq générations. Aujourd’hui, c’est le fils, Julien, qui tient les rênes. Avec ce même attachement à la race toujours bien ancré.
Début août. Julien Gauthier, éleveur de vaches ferrandaises dans le Puy-de-Dôme, répond au téléphone. En fond, des bruits de cloches. Quelques jours plus tard, on le rencontre chez lui, au village de Recoleine à Nébouzat. L’œil est attiré vers son tatouage sur son bras droit : une Ferrandaise. Il la porte dans le sang. Comme pour montrer que cette race de vache revient de loin et que Julien est de ceux qui la perdurent.